Ville de Kyōto (Kansai)

japon

Présentation

La ville de Kyoto, peuplée de plus de 1,4 millions d’habitants, se situe au centre de l’île de Honshu et est entourée de montagnes. Ancienne capitale du Japon pendant plusieurs siècles (de 794 à 1868), Kyoto possède un patrimoine historique et culturel très riche. Elle représente la « capitale » culturelle du Japon.
Avec plus de 2 000 temples, des jardins japonais et des palais, le tourisme est une des activités économiques principales de la ville. Emprunter « le chemin de la philosophie » est une manière de visiter les lieux sur les traces de Kitarō Nishida, grand philosophe japonais. Visites à ne pas manquer : le Pavillon d’Or Kinkakuji, le palais impérial Shugakuin, le quartier historique de Higashiyama et le château Nijo.
Kyoto est également une ville universitaire reconnue. 10 % de sa population est étudiante. C’est aussi un centre des technologies car la ville abrite les sièges sociaux de Nintendo et Wacoal Corporation.

La ville de Kyōto appartient à la région Kansai, à la préfecture Kyōto, au district Kyōto et à l'agglomération Fushimi.

La ville de Kyōto s'étend sur 827,90 km² et compte 1 463 373 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 1 767,57 habitants par km².
Le maire de la ville de Kyōto est actuellement Daisaku Kadokawa.
Le nom français de la ville est Kyōto-shi, le nom anglais de la ville est Kyoto.
Le site Internet de Kyōto est http://www.city.kyoto.lg.jp

Points ou centres d'intérêts

La tour de Kyoto

Environ un millier de visiteurs viennent voir cette construction chaque jour. Haute de 131 mètres et constuire en 1964 sur l'ancienne poste de la ville, la tour de Kyoto est l'édifice le plus haut de la ville et se situe en face de la gare de Kyoto. Dessinée par Makato Tanahashi, la tour a été conçue pour résister à des vents de 320km/h et à de puissants tremblements de terre, grâce à une structure métallique de feuilles d'acier soudées entre elles. La tour ne repose pas sur le sol mais sur un bâtiment, ce qui permet de répartir son poids. On peut y admirer la ville depuis une plateforme d'observation à 100 mètres de hauteur, et outre les jardins et temples de la ville, voir jusqu'à 30 kilomètres au Nord et au Sud, et même apercevoir Osaka par temps clair. La tour, tout comme la gare, sont deux bâtiments à l'aspect futuriste qui ont eu une dérogation à la hauteur maximale imposée aux édifices de Kyoto et qui ressortent donc particulièrement dans le paysage de la ville. Ce contraste entre le modernisme des deux bâtiments et l'aspect traditionnel du reste de la ville surprend souvent les touristes et reste sujet à controverse parmi la population locale.

Le Nijo-jo

Ce château a été commandé par Tokugawa Ieyasu, shogun et unificateur du Japon, et fut construit entre 1603 et 1626. Il a accueilli les cabinets impériaux à partir de 1868,au début de la restauration Meiji, et ne fut offert à Kyoto et ouvert au public qu'en 1940. L'édifice est structuré autour de deux cercles concentriques de fortifications, le petit anneau étant compris dans le plus grand, chacun entourés de douves. Deux palais, Ni no Maru et Honmaru, sont ainsi protégés, ainsi que divers bâtiments et jardins, le tout s'étendant sur une surface de 275 000 m² dont 8 000 m² de fortifications. Les 3 3000 m² du palais Ni no Maru renfermement des peintures murales de l'école Kanō, un plancher rossignol émettant un son identique au pépiement d'un oiseau lorsque l'on marche dessus (facilitant la détection de voleurs ou d'assassins) et l'édifice a été construit presqu'en totalité en bois de cyprès. Les jardins de ce palais ont été dessinés avec soin par le maître de thé Kobori Enshū et son bassin, ses îles, ses pins et ses pierres agencés avec détail et précision. L'autre palais, plus petit, est caractérstiques de l'architecture de la fin de la période Edo.

Le temple Miyoshin-ji

Les cars de touriste n'y vont pas, et c'est donc l'occasion d'aller visiter l'un des endroits les plus authentiques de Kyoto. Le temple Miyoshin-ji est en fait un complexe de 50 temples plus petits, situés au nord-ouest de la ville. La majorité sont fermés au public, mais quelques uns peuvent être visités. Fondé un 1 337, ce complexe, à l'origine une villa impériale transformée en temple après l'abdication d'un empereur, est aujourd'hui le plus grand temple Zen du Japon, et le temple pricipal de l'école Miyoshin-ji, appartenant à la secte Rinzai du bouddhisme Zen. Une fois sur place, il est possible de joindre une visite guidée (en japonais, mais qui donne accès à des endroits exclusifs) et de voir le hall Hatto, dans lequel on peut admirer une peinture au plafond représentant un dragon et changeant d'aspect selon l'angle de vue, ainsi que l'un des plus vieilles cloches du pays datant du VIIème siècle. Cette visite comprend également la salle de bain du temple, et commence au bâtiment Ohjo, là où habitait le prêtre en chef à l'époque. Il est églament possible de visiter par soi-même, en se promenant à travers les chemins agréables du complexe : dans ce cas, il ne faut pas rater le temple Taozoin.

La villa impériale de Katsura

Cette villa, édifiée au XVIème sous l'impulsion du prince Toshihito lors de la période Edo, est devenue une référence en architecture moderne et fonctionnelle en raison de la flexibilité de son espace dû à ses panneaux coulissants et ses tructures en bois. Composée d'une villa, de jardins et de pavillons, elle se situe dans l'arrondissement de Nishikyō-ku à l'ouest de Kyoto. En raison de ses jardins typiques du jardin japonais et considérés comme des chefs d'oeuvre, et de l'architecture et de la conception des bâtiments, la villa impériale de Katsura est établie comme un bien culturel majeur et inestimable pour le Japon. La villa se compose de trois choins (lieux d'étude) :  l'Ancien Shoin, le Shoin du Milieu et le Nouveau Palais. Le premier, d'origine, possède notamment une terrasse en bambou s'étendant jusqu'à l'extérieur de la veranda et conçue pour observer le clair de lune. On trouve dans le Shoin du Milieu, d'apparence plus sévère, un tokonoma (alcôve) pù sont exposées de magnifiques peintures à l'encre. Le Nouveau Palais, quant à lui, expose une apparence plus moderne et structurée que les deux Shoin, avec un toit à pignon. Attention : il est néccessaire de réserver pour pouvoir visiter.

Le pavillon d'or

Le pavillon d'or pour Kyoto est l'équivalent de la Tour Eiffel pour Paris. Abandonné et incendié plusieurs fois au cours de son histoire, les fondations de ce temple impérial remontent pourtant à 1220. C'est Yochimochi qui, en 1397, construit une nouvelle villa sur les ruines précédentes qu'il destine à recueillir les plus importantes reliques bouddhistes. C'est à sa mort que l'édifice devient un temple Zen de la secte Rinzai, après qu'il y ait passé sa vie. Le temple sert donc, conformément à ses volontés, de shariden, recueillant des reliques de Bouddha, et est entièrement recouvert d'or pur, rénovée en 1987, avant d'être inscrit au patrimoine mondiale de l'UNESCO en 1994. Une statue de phénix chinois, un fenghuang doré, trône au milieu du toit. Le temple est caractéristique de trois styles d'architecture japonais : le style Shinden-zukuri des palais de l'époque Heian pour le rez-de-chaussée, le style des maisons de samouraï Buke-zukuri pour le premier étage, et le style Karayō des temples zen pour le deuxième. Cet édifice est un emblème nationale, et provoque une sensation étrange lorsqu'on le voit pour la première fois : reposant sur l'étang, il se reflète dans les eaux calmes et semble flotter de manière irréelle.

La promenade du philosophe

La promenade du philosophe est un sentier pédestre longeant un canal bordé de cerisiers, et dénommé ainsi après que le célèbre philosophe Kitarō Nishida de l'université de Kyoto ait décidé de l'emprunter quotidiennement pour sa promenade méditative. Le long de la promenade (qui dure environ 30 minutes), on peut admirer différents édifices, temples et sanctuaires comme l'Eikan-dō Zenrin-ji, le Hōnen-in ou l'Ōtoyo-jinja. Cette promenade, prisée des touristes commes des locaux, est particulièrement agréable au printemps, lorsque les cerisiers sont en fleur. Ce chemin se trouve au nord-est de la gare de Kyoto.

La randonnée de Kurama

La randonné de Kurama présente l'opportunité de sortir un peu de la ville de Kyoto. Située au nord-ouest de Kyoto, la montagne de Kurama est accessible en train depuis Demachi-yanagi via la ligne Eizan. Il faut compter deux heures pour effectuer cette promenade, particulièrement à partir de mai ou en automne, clairsemée de sanctuaires shintos et de temples bouddhistes. Une fois au bout, prenez le bus pour rentrer après le sanctuaire Kifune, ou il vous faudra emrpunter une route de montagne sur 3 kilomètres avant de rejoindre la prochaine station après cette randonnée un petit peu physique.

Arashiyama

Arashiyama, littéralement la "montagne de la tempête", se situe à l'ouest de la ville de Kyoto et au bord des montagnes. Ce lieu est facilement accessible depuis la gare de Kyoto mais pourtant souvent délaissé par les touristes. On peut notamment y admirer les sakura (cerisiers) en fleurs en avril, un coucher de soleil sur la rivière Hozugawa, avant de traverser le cours d'eau sur le Togetsukyō, le "pont qui traverse la lune". On peut également visiter différents temples dans ce coin, comme le Tenryū-ji, le Hōrin-ji et le Daikaku-ji, ainsi que la montagne des singes à proximité (ne pas leur donner de nourriture sous peine de les voir devenir agressifs).

Remonter Kamo Gawa

Kamo Gawa, "la rivière au canard", prend sa source dans les montagnes au mont Sajikigatake et rejoint différentes autres rivières avant de se jeter dans le Yodo-gawa 31 kilomètres plus bas. Il est possible qu'elle ait été déplacée lors de l'établissement de Kyoto comme capitale pour ne pas diviser la nation et éviter les imprévisibles innondations qu'elle provoquait. Le niveau de cette rivère bordée de terrasses de restaurants est souvent inféireur à 1 mètre et franchissable à pied sur des pierres hors saison des pluies. Cette rivière constitue donc une agréable balade, à vélo par exemple.

Rédacteur :

Vous aimez ? Partagez !

Chiffres

Code pays :
JP
Code postal :
612-8203
Latitude :
34.93207
Longitude :
135.75532
Zone horaire :
Asia/Tokyo
Fuseau horaire :
UTC+9
Heure d'été :
N

Villes voisines

  • Kuse ~5 km
  • Mukō ~5 km
  • Uji ~7 km
  • Otokuni ~7 km
  • Nagaokakyō ~7 km
  • Yawata ~9 km
  • Jōyō ~11 km
  • Tsuduki ~15 km
  • Kyōtanabe ~17 km
Booking.com

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Comment y aller ?

Kyoto ne dispose pas d'un aéroport propre : le plus proche de la ville, l'Aéroport International du Kansai (KIX), se situe dans la baie d'Osaka. Depuis cet endroit, Kyoto est accessible en 73 Minutes par voie ferroviaire. On peut aussi rejoindre Kyoto depuis Tokyo via un train grande vitesse en 2h40 minutes pour 14 000 yens. Si vous prévoyez de vous déplacer beaucoup, il est conseillé de se procurer un Japan Rail Pass, utilisable sur tous les trains, bus et ferries des Japan Railways.

Pour s'orienter dans Kyoto, la ville présente un avantage non-négligeable pour les européens : les rues y sont majoritairement perpendiculaires et certaines portent un nom, contrairement au système traditionnel des blocs japonais. Une fois sur place, vous pouvez emprunter le métro ou le bus pour vous rendre dans les différents points de la ville. En bus, il est conseillé de se procurer le plan Bus Navi à l'office de tourisme pour faciliter l'organisation de vos déplacements. Il faut prendre un billet à l'entrée et payer à la sortie, mais il est possible d'acheter un pass à la journée pour 500 yens. Le métro comprend quant à lui deux lignes. Il est également possible de prendre le taxi (libre lorsque le voyant est rouge et indisponible lorsqu'il est vert ou bleu), ou tout simplement d'adopter le mode de vie local et de se déplacer à bicyclette.

Les transports de Kyōto

Aéroports internationaux
Kyoto ~9 km
Osaka Intl ~33 km
Autres transports
Shin-Osaka Station ~32 km
Yao ~40 km

Ville de Kyōto (Kansai)

japon

Présentation

La ville de Kyoto, peuplée de plus de 1,4 millions d’habitants, se situe au centre de l’île de Honshu et est entourée de montagnes. Ancienne capitale du Japon pendant plusieurs siècles (de 794 à 1868), Kyoto possède un patrimoine historique et culturel très riche. Elle représente la « capitale » culturelle du Japon.
Avec plus de 2 000 temples, des jardins japonais et des palais, le tourisme est une des activités économiques principales de la ville. Emprunter « le chemin de la philosophie » est une manière de visiter les lieux sur les traces de Kitarō Nishida, grand philosophe japonais. Visites à ne pas manquer : le Pavillon d’Or Kinkakuji, le palais impérial Shugakuin, le quartier historique de Higashiyama et le château Nijo.
Kyoto est également une ville universitaire reconnue. 10 % de sa population est étudiante. C’est aussi un centre des technologies car la ville abrite les sièges sociaux de Nintendo et Wacoal Corporation.

La ville de Kyōto appartient à la région Kansai, à la préfecture Kyōto, au district Kyōto et à l'agglomération Fushimi.

La ville de Kyōto s'étend sur 827,90 km² et compte 1 463 373 habitants (recensement de 2011) pour une densité de 1 767,57 habitants par km².
Le maire de la ville de Kyōto est actuellement Daisaku Kadokawa.
Le nom français de la ville est Kyōto-shi, le nom anglais de la ville est Kyoto.
Le site Internet de Kyōto est http://www.city.kyoto.lg.jp

Points ou centres d'intérêts

La tour de Kyoto

Environ un millier de visiteurs viennent voir cette construction chaque jour. Haute de 131 mètres et constuire en 1964 sur l'ancienne poste de la ville, la tour de Kyoto est l'édifice le plus haut de la ville et se situe en face de la gare de Kyoto. Dessinée par Makato Tanahashi, la tour a été conçue pour résister à des vents de 320km/h et à de puissants tremblements de terre, grâce à une structure métallique de feuilles d'acier soudées entre elles. La tour ne repose pas sur le sol mais sur un bâtiment, ce qui permet de répartir son poids. On peut y admirer la ville depuis une plateforme d'observation à 100 mètres de hauteur, et outre les jardins et temples de la ville, voir jusqu'à 30 kilomètres au Nord et au Sud, et même apercevoir Osaka par temps clair. La tour, tout comme la gare, sont deux bâtiments à l'aspect futuriste qui ont eu une dérogation à la hauteur maximale imposée aux édifices de Kyoto et qui ressortent donc particulièrement dans le paysage de la ville. Ce contraste entre le modernisme des deux bâtiments et l'aspect traditionnel du reste de la ville surprend souvent les touristes et reste sujet à controverse parmi la population locale.

Le Nijo-jo

Ce château a été commandé par Tokugawa Ieyasu, shogun et unificateur du Japon, et fut construit entre 1603 et 1626. Il a accueilli les cabinets impériaux à partir de 1868,au début de la restauration Meiji, et ne fut offert à Kyoto et ouvert au public qu'en 1940. L'édifice est structuré autour de deux cercles concentriques de fortifications, le petit anneau étant compris dans le plus grand, chacun entourés de douves. Deux palais, Ni no Maru et Honmaru, sont ainsi protégés, ainsi que divers bâtiments et jardins, le tout s'étendant sur une surface de 275 000 m² dont 8 000 m² de fortifications. Les 3 3000 m² du palais Ni no Maru renfermement des peintures murales de l'école Kanō, un plancher rossignol émettant un son identique au pépiement d'un oiseau lorsque l'on marche dessus (facilitant la détection de voleurs ou d'assassins) et l'édifice a été construit presqu'en totalité en bois de cyprès. Les jardins de ce palais ont été dessinés avec soin par le maître de thé Kobori Enshū et son bassin, ses îles, ses pins et ses pierres agencés avec détail et précision. L'autre palais, plus petit, est caractérstiques de l'architecture de la fin de la période Edo.

Le temple Miyoshin-ji

Les cars de touriste n'y vont pas, et c'est donc l'occasion d'aller visiter l'un des endroits les plus authentiques de Kyoto. Le temple Miyoshin-ji est en fait un complexe de 50 temples plus petits, situés au nord-ouest de la ville. La majorité sont fermés au public, mais quelques uns peuvent être visités. Fondé un 1 337, ce complexe, à l'origine une villa impériale transformée en temple après l'abdication d'un empereur, est aujourd'hui le plus grand temple Zen du Japon, et le temple pricipal de l'école Miyoshin-ji, appartenant à la secte Rinzai du bouddhisme Zen. Une fois sur place, il est possible de joindre une visite guidée (en japonais, mais qui donne accès à des endroits exclusifs) et de voir le hall Hatto, dans lequel on peut admirer une peinture au plafond représentant un dragon et changeant d'aspect selon l'angle de vue, ainsi que l'un des plus vieilles cloches du pays datant du VIIème siècle. Cette visite comprend également la salle de bain du temple, et commence au bâtiment Ohjo, là où habitait le prêtre en chef à l'époque. Il est églament possible de visiter par soi-même, en se promenant à travers les chemins agréables du complexe : dans ce cas, il ne faut pas rater le temple Taozoin.

La villa impériale de Katsura

Cette villa, édifiée au XVIème sous l'impulsion du prince Toshihito lors de la période Edo, est devenue une référence en architecture moderne et fonctionnelle en raison de la flexibilité de son espace dû à ses panneaux coulissants et ses tructures en bois. Composée d'une villa, de jardins et de pavillons, elle se situe dans l'arrondissement de Nishikyō-ku à l'ouest de Kyoto. En raison de ses jardins typiques du jardin japonais et considérés comme des chefs d'oeuvre, et de l'architecture et de la conception des bâtiments, la villa impériale de Katsura est établie comme un bien culturel majeur et inestimable pour le Japon. La villa se compose de trois choins (lieux d'étude) :  l'Ancien Shoin, le Shoin du Milieu et le Nouveau Palais. Le premier, d'origine, possède notamment une terrasse en bambou s'étendant jusqu'à l'extérieur de la veranda et conçue pour observer le clair de lune. On trouve dans le Shoin du Milieu, d'apparence plus sévère, un tokonoma (alcôve) pù sont exposées de magnifiques peintures à l'encre. Le Nouveau Palais, quant à lui, expose une apparence plus moderne et structurée que les deux Shoin, avec un toit à pignon. Attention : il est néccessaire de réserver pour pouvoir visiter.

Le pavillon d'or

Le pavillon d'or pour Kyoto est l'équivalent de la Tour Eiffel pour Paris. Abandonné et incendié plusieurs fois au cours de son histoire, les fondations de ce temple impérial remontent pourtant à 1220. C'est Yochimochi qui, en 1397, construit une nouvelle villa sur les ruines précédentes qu'il destine à recueillir les plus importantes reliques bouddhistes. C'est à sa mort que l'édifice devient un temple Zen de la secte Rinzai, après qu'il y ait passé sa vie. Le temple sert donc, conformément à ses volontés, de shariden, recueillant des reliques de Bouddha, et est entièrement recouvert d'or pur, rénovée en 1987, avant d'être inscrit au patrimoine mondiale de l'UNESCO en 1994. Une statue de phénix chinois, un fenghuang doré, trône au milieu du toit. Le temple est caractéristique de trois styles d'architecture japonais : le style Shinden-zukuri des palais de l'époque Heian pour le rez-de-chaussée, le style des maisons de samouraï Buke-zukuri pour le premier étage, et le style Karayō des temples zen pour le deuxième. Cet édifice est un emblème nationale, et provoque une sensation étrange lorsqu'on le voit pour la première fois : reposant sur l'étang, il se reflète dans les eaux calmes et semble flotter de manière irréelle.

La promenade du philosophe

La promenade du philosophe est un sentier pédestre longeant un canal bordé de cerisiers, et dénommé ainsi après que le célèbre philosophe Kitarō Nishida de l'université de Kyoto ait décidé de l'emprunter quotidiennement pour sa promenade méditative. Le long de la promenade (qui dure environ 30 minutes), on peut admirer différents édifices, temples et sanctuaires comme l'Eikan-dō Zenrin-ji, le Hōnen-in ou l'Ōtoyo-jinja. Cette promenade, prisée des touristes commes des locaux, est particulièrement agréable au printemps, lorsque les cerisiers sont en fleur. Ce chemin se trouve au nord-est de la gare de Kyoto.

La randonnée de Kurama

La randonné de Kurama présente l'opportunité de sortir un peu de la ville de Kyoto. Située au nord-ouest de Kyoto, la montagne de Kurama est accessible en train depuis Demachi-yanagi via la ligne Eizan. Il faut compter deux heures pour effectuer cette promenade, particulièrement à partir de mai ou en automne, clairsemée de sanctuaires shintos et de temples bouddhistes. Une fois au bout, prenez le bus pour rentrer après le sanctuaire Kifune, ou il vous faudra emrpunter une route de montagne sur 3 kilomètres avant de rejoindre la prochaine station après cette randonnée un petit peu physique.

Arashiyama

Arashiyama, littéralement la "montagne de la tempête", se situe à l'ouest de la ville de Kyoto et au bord des montagnes. Ce lieu est facilement accessible depuis la gare de Kyoto mais pourtant souvent délaissé par les touristes. On peut notamment y admirer les sakura (cerisiers) en fleurs en avril, un coucher de soleil sur la rivière Hozugawa, avant de traverser le cours d'eau sur le Togetsukyō, le "pont qui traverse la lune". On peut également visiter différents temples dans ce coin, comme le Tenryū-ji, le Hōrin-ji et le Daikaku-ji, ainsi que la montagne des singes à proximité (ne pas leur donner de nourriture sous peine de les voir devenir agressifs).

Remonter Kamo Gawa

Kamo Gawa, "la rivière au canard", prend sa source dans les montagnes au mont Sajikigatake et rejoint différentes autres rivières avant de se jeter dans le Yodo-gawa 31 kilomètres plus bas. Il est possible qu'elle ait été déplacée lors de l'établissement de Kyoto comme capitale pour ne pas diviser la nation et éviter les imprévisibles innondations qu'elle provoquait. Le niveau de cette rivère bordée de terrasses de restaurants est souvent inféireur à 1 mètre et franchissable à pied sur des pierres hors saison des pluies. Cette rivière constitue donc une agréable balade, à vélo par exemple.

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Chiffres

Code pays :
JP
Code postal :
612-8203
Latitude :
34.93207
Longitude :
135.75532
Zone horaire :
Asia/Tokyo
Fuseau horaire :
UTC+9
Heure d'été :
N

Villes voisines

  • Kuse ~5 km
  • Mukō ~5 km
  • Uji ~7 km
  • Otokuni ~7 km
  • Nagaokakyō ~7 km
  • Yawata ~9 km
  • Jōyō ~11 km
  • Tsuduki ~15 km
  • Kyōtanabe ~17 km
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Kyoto ne dispose pas d'un aéroport propre : le plus proche de la ville, l'Aéroport International du Kansai (KIX), se situe dans la baie d'Osaka. Depuis cet endroit, Kyoto est accessible en 73 Minutes par voie ferroviaire. On peut aussi rejoindre Kyoto depuis Tokyo via un train grande vitesse en 2h40 minutes pour 14 000 yens. Si vous prévoyez de vous déplacer beaucoup, il est conseillé de se procurer un Japan Rail Pass, utilisable sur tous les trains, bus et ferries des Japan Railways.

Pour s'orienter dans Kyoto, la ville présente un avantage non-négligeable pour les européens : les rues y sont majoritairement perpendiculaires et certaines portent un nom, contrairement au système traditionnel des blocs japonais. Une fois sur place, vous pouvez emprunter le métro ou le bus pour vous rendre dans les différents points de la ville. En bus, il est conseillé de se procurer le plan Bus Navi à l'office de tourisme pour faciliter l'organisation de vos déplacements. Il faut prendre un billet à l'entrée et payer à la sortie, mais il est possible d'acheter un pass à la journée pour 500 yens. Le métro comprend quant à lui deux lignes. Il est également possible de prendre le taxi (libre lorsque le voyant est rouge et indisponible lorsqu'il est vert ou bleu), ou tout simplement d'adopter le mode de vie local et de se déplacer à bicyclette.

Les transports de Kyōto

Aéroports internationaux
Kyoto ~9 km
Osaka Intl ~33 km
Autres transports
Shin-Osaka Station ~32 km
Yao ~40 km