Ville de Cagliari (Sardegna)

italie

Présentation

Cagliari est la capitale de la Sardaigne, île italienne bénéficiant du statut de région autonome. Son aire métropolitaine comprend 24 municipalités, dont Elmas, Assemini, Capoterra et Selargius. Cette zone compte 450 000 habitants, tandis que 150 000 personnes vivent dans Cagliari même. Centre économique et industriel de l'île, la ville possède l'un des plus grands ports de la mer Méditerranée. La richesse des ressources naturelles de la région expliquent que ce lieu fut habité depuis le Néolithique. Le sel des lagons, le blé de la plaine campidanienne et les mines d'Iglesiente ont contribué à développer l'économie portuaire de la ville. Le paysage urbain est marqué par la présence de nombreux occupants. On y trouve une nécropole carthaginoise, un amphithéâtre romain, une basilique byzantine, ainsi que deux tours de l'ère de Pise et un système de fortification remontant aux Habsbourg d'Espagne. Carrefour culturel au beau milieu d'une nature exceptionnelle, Cagliari regorge de mille richesses.

La ville de Cagliari appartient à la région Sardegna, à la province Cagliari et à la commune Cagliari.

La ville de Cagliari s'étend sur 85,45 km² et compte 156 488 habitants (recensement de 2010) pour une densité de 1 831,34 habitants par km². L'altitude minimum est de 6 m, l'altitude maximum est de 6 m, l'altitude moyenne est de 4 m.
Le maire de la ville de Cagliari est actuellement Massimo Zedda pour le mandat 2011-en cours.
Un habitant de la ville de Cagliari est appelé un Cagliaritain et la langue officiel de la ville est Idioma italiano. Le nom français de la ville est Cagliari, le nom anglais de la ville est Cagliari.
Le Saint-patron de la ville de Cagliari est Saturnino. Le site Internet de Cagliari est http://www.comune.cagliari.it

Points ou centres d'intérêts

La baie des anges

Cagliari se trouve au sud de la Sardaigne et donne sur le golfe éponyme qu'une légende nomme la baie des anges. Selon ce mythe, Dieu auraient récompensé ses anges en leur offrant un lieu qu'ils choisiraient sur terre. Après de nombreuses errances, ils découvrirent le Golfe de Cagliari et furent instantanément envoûtés par la beauté de ce site aux eaux turquoises et à la végétation verdoyante. Ils s'arrêtèrent pour se reposer sur la plage mais furent attaqués par des diables jaloux de leur bonheur. Avec l'aide de l'archange Michel, ils parvinrent à les mener en déroute. Lucifer perdit la selle de sa monture lors de sa fuite et elle fut précipitée dans l'eau. On voit encore aujourd'hui un rocher émerger de la mer : la Selle du Diable. Se promener le long des plages de sable fin qui bordent les collines de la baie est un véritable plaisir. En s'aventurant hors des sentiers battus, on pourra découvrir des petites criques tranquilles loin de l'animation de la grande plage du Poetto. L'eau y est chaude de mai à octobre, six mois pendant lesquels il sera irrésistible de faire un plongeon. Le golfe comprend de nombreuses étendues humides parmi lesquelles on compte les étangs de Capoterre, Cagliari et Molentargius.

Cagliari, ville romaine

A l'échelle humaine, Cagliari a été habitée dès le néolithique. On trouva dans la région des objets appartenant à la civilisation de l'Âge de Bronze de Monte Claro, notamment au Cap Sant'Elia. Au VIIIème siècle avant notre ère, la ville s'appelait Karalis. Son port naturel et sa proximité de l'Afrique en firent l'une des colonies phéniciennes les plus importantes de l'époque. Au Vème siècle, Carthage prit le contrôle de la Sardaigne et la ville connut une expansion extraordinaire. La nécropole de Tuvixeddu creusée à même le calcaire en témoigne encore. Dès la fin de la première guerre punique, Cagliari fut prise par les Romains. Lors de guerre civile qui opposa César et Pompée, les habitants de Karalis furent les premiers à se déclarer en faveur de César. Ce dernier y accosta lors de son retour d'Afrique. Caralis fut la capitale de la Sardaigne dès cette époque. Après l'invasion romaine, ses habitants se firent offrir le titre de citoyens de l'Empire au lieu d'être uniquement colonisés. On trouva des vestiges de zones d'habitations romaines ainsi que des villas somptueuses disséminés à travers la région. L'amphithéâtre demeure le témoin le plus précieux de ce passé. Cagliari, comme le reste de la Sardaigne, tomba aux mains des barbares après la chute de l'Empire romain.

De la République de Pise à l'unification de l'Italie

Au XIème siècle, Cagliari s'est trouvée de plus en plus contrôlée par la République de Pise intéressée par la position stratégique de la ville permettant de surveiller les routes commerciales reliant l'Italie à l'Afrique du Nord. En 1215, le Pisan Lamberto Visconti força Torchitorio IV de Cagliari à lui offrir le mont situé à l'est de Santa Igia. Les marchands de Pise vinrent alors y construire une nouvelle cité fortifiée, ancêtre de la ville actuelle. Les deux tours de calcaire blanc du quartier de Castello, encore visibles de nos jours, sont les vestiges des enceintes de la vieille ville. Le Royaume d'Aragon conquit la ville au cours du XIVème siècle. La ville devint la capitale administrative du nouveau royaume de Sardaigne, incorporée au Royaume d'Aragon puis à l'Empire espagnol. En 1718, la Sardaigne fut envahie par la maison de Savoie qui se rebaptisa le Royaume de Sardaigne. Cagliari intégra enfin l'Italie à la fin du XIXème siècle au moment de l'unification. De nombreux immeubles témoignent de la richesse de cette époque. L'hôtel de ville près du port est un bel exemple d'architecture Art nouveau de Sardaigne, enrichi de décorations florales.

Le Castello, ville blanche

La vieille ville dont le nom italien signifie château se trouve en haut d'une colline et offre une vue splendide sur la baie des anges. Les anciennes enceintes de la ville y sont encore visibles. Les tours militaires de San Pancrazio et dell'Elefante illustrent le style militaire pisan. Ces différents édifices ainsi que la plupart des lieux d'habitations furent construits avec le calcaire blanc que l'on trouve en abondance dans les carrières de la région. D.H. Lawrence, auteur célèbre de L'Amant de Lady Chatterley, fut époustouflé par l'effet du soleil méditerranéen sur la blancheur des façades et surnomma aussitôt Cagliari la « Jérusalem blanche ». Titre d'autant plus mérité que Cagliari se tient sur sept collines, tout comme les villes saintes de Jérusalem et de Rome.

La Terrazza Umberto Ier, point culminant de la ville

La Terrasse Umberto Ier, permet d'observer la ville d'en haut. Elle fut créée en 1896 par les ingénieurs Joseph Costa et Fulgenzio Setti. Construite en calcaire blanc et jaune, ses colonnes corinthiennes et son escalier de deux volées relèvent du style architectural néo-classique. Un arc de Triomphe est érigé sur la terrasse. Détruits par un bombardement aérien de la seconde guerre mondiale, l'arc et la terrasse furent rebâtis à l'identique après l'incident. La Terrasse se trouve aux pieds du Bastion de Sainte-Catherine où existait autrefois un couvent dominicain. La conspiration de l'assassinat du vice-roi Camarassa en 1666 aurait pris sa source dans ce monastère.

La cathédrale de Cagliari et ses richesses

La cathédrale de Cagliari fut construite au XIIIème siècle dans le style roman de la République de Pise. D'un plan carré, la cathédrale s'organise en une nef et deux ailes. Au XIVème siècle, une fenêtre gothique fut ajoutée et le clocher fut modifié. La première chapelle de l'église date également de cette époque. Le presbytère fut élevé en 1618 afin de pouvoir construire un sanctuaire accueillant les reliques de plusieurs martyrs. L'intérieur et la façade furent réaménagés à la manière baroque entre 1669 et 1704. Au début du XXème siècle, la façade baroque fut détruite et remplacée par une autre de style néo-roman inspirée de la façade originelle de la cathédrale. 
De nombreux trésors se trouvent à l'intérieur de la cathédrale. Deux pupitres sculptés par le maître Guglielmo datent du XIIème siècle. Le Triptyque de Clément VII, attribué à l'artiste flamand Rogier Van der Weyden remonte au XVème siècle. Un monument funéraire baroque du XVIIème est dédié à l'archêveque Bernardo de La Cabra. Enfin, dans la crypte, se trouve le Sanctuaire des Martyrs qui recèle 179 niches. Enfin, une lanterne d'argent ciselée en 1602 par l'orfèvre Giovanni Mameli peut être vue dans la chapelle Aragonaise du Saint-Sacrement.

La basilique Saint-Saturnin, trésor paléo-chrétien

Cagliari possède également une basilique paléo-chrétienne dont les origines remontent au VIème siècle de notre ère. Elle fut érigée sur les restes du martyr Saint-Saturnin de Cagliari mort en 304. Offert aux Bénédictins de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille en 1089, elle fut alors rénovée dans un style roman provençal. Ayant souffert de nombreux dommages à travers les siècles, elle fut rénovée au XXème siècle et consacrée en 2004. L'église se forme d'un dôme et d'un bras oriental et est composée d'une nef et de deux ailes. La basilique, autrefois dessinée sur un plan en forme de croix grecque, accueille aujourd'hui de nombreux concerts de musique lithurgique.

L'amphithéâtre romain, vestige de la ville antique

L'amphithéâtre romain de Cagliari fut construit au IIème siècle de notre ère. Une partie fut taillée à même la pierre tandis que le reste de l'édifice fut construit en calcaire blanc provenant des environs. L'amphithéâtre de 20 mètres de haut pouvait accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs qui venaient assister aux mises à morts publiques et aux jeux du cirque (combats de gladiateurs et d'animaux). Abandonné au Vème siècle, il servit de carrière aux Byzantins, Pisans et Aragons. Des concerts ont désormais lieu sur ce site que les Sardes baptisèrent « Is centu scalas », les cent marches.

La Fête de Saint-Ephèse

Le 1er mai, Cagliari devient le théâtre de la procession de Saint-Ephèse. Des milliers de personnes vêtus de costumes traditionnels escortent une statue du saint sur 70 kilomètres jusqu'à Nora où Ephèse fut décapité. La procession commémore un événement du XVIIème siècle. En 1652, la peste ravageait la ville. Saint-Ephèse serait alors apparu au vice-roi espagnol Francisco Fernandez de Castro Andrade. Il promit de délivrer la ville de l'épidémie, à la condition qu'une procession l'honore chaque année le 1er mai. La cérémonie dure quatre jours : c'est la plus grande procession religieuse de Méditerranée.

Rédacteur :

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Chiffres

Code pays :
IT
Code postal :
09121
Latitude :
39.25563
Longitude :
9.09981
Zone horaire :
Europe/Rome
Fuseau horaire :
UTC+1
Heure d'été :
Y

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Comment y aller ?

La capitale de la Sardaigne est desservie par l'aéroport international de Cagliari-Elmas, à quelques kilomètres du centre-ville. Une voie ferrée relie la ville à l'aéroport. Le terminal de l'aéroport est également connecté à la ville par l'autoroute SS130. Des bus (ARST compagnie) en partance de Cagliari-Elmas regagnent la place Matteotti, au cœur de la ville.
Un réseau autoroutier dense ainsi que de nombreuses routes provinciales relient Cagliari aux villes et villages du reste de l'île.
De nombreuses liaisons sont assurées depuis le port de Cagliari. On peut y embarquer pour Civitavecchia, Naples, Palerme et Trapani. Deux ports touristiques proposent la location de divers bateaux, avec ou sans permis, à Su Siccu et à Marina Piccola.
La gare ferroviaire de Cagliari (Ferrovie dello Stato) relie la ville à Iglesias, Carbonia, Olbia, Golfo Aranci, Sassari et Porto Torres.
Des bus et autocars (CTM et ARST) relient plusieurs stations au centre-ville. Les bus ont été rénovés en 2012. Un tramway fonctionne également entre la Piazza Repubblica et la ville de Monserrato.
Un système de location de vélo public existe également. Les lieux de stationnement des vélos se trouvent à Via Sonnino, Palazzo Civico, Piazza Repubblica, Piazza Giovanni et à Marina Piccola

Les transports de Cagliari

Aéroport international
Elmas ~4 km
Autre transport
Decimomannu ~16 km

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Présentation

Cagliari est la capitale de la Sardaigne, île italienne bénéficiant du statut de région autonome. Son aire métropolitaine comprend 24 municipalités, dont Elmas, Assemini, Capoterra et Selargius. Cette zone compte 450 000 habitants, tandis que 150 000 personnes vivent dans Cagliari même. Centre économique et industriel de l'île, la ville possède l'un des plus grands ports de la mer Méditerranée. La richesse des ressources naturelles de la région expliquent que ce lieu fut habité depuis le Néolithique. Le sel des lagons, le blé de la plaine campidanienne et les mines d'Iglesiente ont contribué à développer l'économie portuaire de la ville. Le paysage urbain est marqué par la présence de nombreux occupants. On y trouve une nécropole carthaginoise, un amphithéâtre romain, une basilique byzantine, ainsi que deux tours de l'ère de Pise et un système de fortification remontant aux Habsbourg d'Espagne. Carrefour culturel au beau milieu d'une nature exceptionnelle, Cagliari regorge de mille richesses.

La ville de Cagliari appartient à la région Sardegna, à la province Cagliari et à la commune Cagliari.

La ville de Cagliari s'étend sur 85,45 km² et compte 156 488 habitants (recensement de 2010) pour une densité de 1 831,34 habitants par km². L'altitude minimum est de 6 m, l'altitude maximum est de 6 m, l'altitude moyenne est de 4 m.
Le maire de la ville de Cagliari est actuellement Massimo Zedda pour le mandat 2011-en cours.
Un habitant de la ville de Cagliari est appelé un Cagliaritain et la langue officiel de la ville est Idioma italiano. Le nom français de la ville est Cagliari, le nom anglais de la ville est Cagliari.
Le Saint-patron de la ville de Cagliari est Saturnino. Le site Internet de Cagliari est http://www.comune.cagliari.it

Points ou centres d'intérêts

La baie des anges

Cagliari se trouve au sud de la Sardaigne et donne sur le golfe éponyme qu'une légende nomme la baie des anges. Selon ce mythe, Dieu auraient récompensé ses anges en leur offrant un lieu qu'ils choisiraient sur terre. Après de nombreuses errances, ils découvrirent le Golfe de Cagliari et furent instantanément envoûtés par la beauté de ce site aux eaux turquoises et à la végétation verdoyante. Ils s'arrêtèrent pour se reposer sur la plage mais furent attaqués par des diables jaloux de leur bonheur. Avec l'aide de l'archange Michel, ils parvinrent à les mener en déroute. Lucifer perdit la selle de sa monture lors de sa fuite et elle fut précipitée dans l'eau. On voit encore aujourd'hui un rocher émerger de la mer : la Selle du Diable. Se promener le long des plages de sable fin qui bordent les collines de la baie est un véritable plaisir. En s'aventurant hors des sentiers battus, on pourra découvrir des petites criques tranquilles loin de l'animation de la grande plage du Poetto. L'eau y est chaude de mai à octobre, six mois pendant lesquels il sera irrésistible de faire un plongeon. Le golfe comprend de nombreuses étendues humides parmi lesquelles on compte les étangs de Capoterre, Cagliari et Molentargius.

Cagliari, ville romaine

A l'échelle humaine, Cagliari a été habitée dès le néolithique. On trouva dans la région des objets appartenant à la civilisation de l'Âge de Bronze de Monte Claro, notamment au Cap Sant'Elia. Au VIIIème siècle avant notre ère, la ville s'appelait Karalis. Son port naturel et sa proximité de l'Afrique en firent l'une des colonies phéniciennes les plus importantes de l'époque. Au Vème siècle, Carthage prit le contrôle de la Sardaigne et la ville connut une expansion extraordinaire. La nécropole de Tuvixeddu creusée à même le calcaire en témoigne encore. Dès la fin de la première guerre punique, Cagliari fut prise par les Romains. Lors de guerre civile qui opposa César et Pompée, les habitants de Karalis furent les premiers à se déclarer en faveur de César. Ce dernier y accosta lors de son retour d'Afrique. Caralis fut la capitale de la Sardaigne dès cette époque. Après l'invasion romaine, ses habitants se firent offrir le titre de citoyens de l'Empire au lieu d'être uniquement colonisés. On trouva des vestiges de zones d'habitations romaines ainsi que des villas somptueuses disséminés à travers la région. L'amphithéâtre demeure le témoin le plus précieux de ce passé. Cagliari, comme le reste de la Sardaigne, tomba aux mains des barbares après la chute de l'Empire romain.

De la République de Pise à l'unification de l'Italie

Au XIème siècle, Cagliari s'est trouvée de plus en plus contrôlée par la République de Pise intéressée par la position stratégique de la ville permettant de surveiller les routes commerciales reliant l'Italie à l'Afrique du Nord. En 1215, le Pisan Lamberto Visconti força Torchitorio IV de Cagliari à lui offrir le mont situé à l'est de Santa Igia. Les marchands de Pise vinrent alors y construire une nouvelle cité fortifiée, ancêtre de la ville actuelle. Les deux tours de calcaire blanc du quartier de Castello, encore visibles de nos jours, sont les vestiges des enceintes de la vieille ville. Le Royaume d'Aragon conquit la ville au cours du XIVème siècle. La ville devint la capitale administrative du nouveau royaume de Sardaigne, incorporée au Royaume d'Aragon puis à l'Empire espagnol. En 1718, la Sardaigne fut envahie par la maison de Savoie qui se rebaptisa le Royaume de Sardaigne. Cagliari intégra enfin l'Italie à la fin du XIXème siècle au moment de l'unification. De nombreux immeubles témoignent de la richesse de cette époque. L'hôtel de ville près du port est un bel exemple d'architecture Art nouveau de Sardaigne, enrichi de décorations florales.

Le Castello, ville blanche

La vieille ville dont le nom italien signifie château se trouve en haut d'une colline et offre une vue splendide sur la baie des anges. Les anciennes enceintes de la ville y sont encore visibles. Les tours militaires de San Pancrazio et dell'Elefante illustrent le style militaire pisan. Ces différents édifices ainsi que la plupart des lieux d'habitations furent construits avec le calcaire blanc que l'on trouve en abondance dans les carrières de la région. D.H. Lawrence, auteur célèbre de L'Amant de Lady Chatterley, fut époustouflé par l'effet du soleil méditerranéen sur la blancheur des façades et surnomma aussitôt Cagliari la « Jérusalem blanche ». Titre d'autant plus mérité que Cagliari se tient sur sept collines, tout comme les villes saintes de Jérusalem et de Rome.

La Terrazza Umberto Ier, point culminant de la ville

La Terrasse Umberto Ier, permet d'observer la ville d'en haut. Elle fut créée en 1896 par les ingénieurs Joseph Costa et Fulgenzio Setti. Construite en calcaire blanc et jaune, ses colonnes corinthiennes et son escalier de deux volées relèvent du style architectural néo-classique. Un arc de Triomphe est érigé sur la terrasse. Détruits par un bombardement aérien de la seconde guerre mondiale, l'arc et la terrasse furent rebâtis à l'identique après l'incident. La Terrasse se trouve aux pieds du Bastion de Sainte-Catherine où existait autrefois un couvent dominicain. La conspiration de l'assassinat du vice-roi Camarassa en 1666 aurait pris sa source dans ce monastère.

La cathédrale de Cagliari et ses richesses

La cathédrale de Cagliari fut construite au XIIIème siècle dans le style roman de la République de Pise. D'un plan carré, la cathédrale s'organise en une nef et deux ailes. Au XIVème siècle, une fenêtre gothique fut ajoutée et le clocher fut modifié. La première chapelle de l'église date également de cette époque. Le presbytère fut élevé en 1618 afin de pouvoir construire un sanctuaire accueillant les reliques de plusieurs martyrs. L'intérieur et la façade furent réaménagés à la manière baroque entre 1669 et 1704. Au début du XXème siècle, la façade baroque fut détruite et remplacée par une autre de style néo-roman inspirée de la façade originelle de la cathédrale. 
De nombreux trésors se trouvent à l'intérieur de la cathédrale. Deux pupitres sculptés par le maître Guglielmo datent du XIIème siècle. Le Triptyque de Clément VII, attribué à l'artiste flamand Rogier Van der Weyden remonte au XVème siècle. Un monument funéraire baroque du XVIIème est dédié à l'archêveque Bernardo de La Cabra. Enfin, dans la crypte, se trouve le Sanctuaire des Martyrs qui recèle 179 niches. Enfin, une lanterne d'argent ciselée en 1602 par l'orfèvre Giovanni Mameli peut être vue dans la chapelle Aragonaise du Saint-Sacrement.

La basilique Saint-Saturnin, trésor paléo-chrétien

Cagliari possède également une basilique paléo-chrétienne dont les origines remontent au VIème siècle de notre ère. Elle fut érigée sur les restes du martyr Saint-Saturnin de Cagliari mort en 304. Offert aux Bénédictins de l'Abbaye de Saint-Victor de Marseille en 1089, elle fut alors rénovée dans un style roman provençal. Ayant souffert de nombreux dommages à travers les siècles, elle fut rénovée au XXème siècle et consacrée en 2004. L'église se forme d'un dôme et d'un bras oriental et est composée d'une nef et de deux ailes. La basilique, autrefois dessinée sur un plan en forme de croix grecque, accueille aujourd'hui de nombreux concerts de musique lithurgique.

L'amphithéâtre romain, vestige de la ville antique

L'amphithéâtre romain de Cagliari fut construit au IIème siècle de notre ère. Une partie fut taillée à même la pierre tandis que le reste de l'édifice fut construit en calcaire blanc provenant des environs. L'amphithéâtre de 20 mètres de haut pouvait accueillir jusqu'à 10 000 spectateurs qui venaient assister aux mises à morts publiques et aux jeux du cirque (combats de gladiateurs et d'animaux). Abandonné au Vème siècle, il servit de carrière aux Byzantins, Pisans et Aragons. Des concerts ont désormais lieu sur ce site que les Sardes baptisèrent « Is centu scalas », les cent marches.

La Fête de Saint-Ephèse

Le 1er mai, Cagliari devient le théâtre de la procession de Saint-Ephèse. Des milliers de personnes vêtus de costumes traditionnels escortent une statue du saint sur 70 kilomètres jusqu'à Nora où Ephèse fut décapité. La procession commémore un événement du XVIIème siècle. En 1652, la peste ravageait la ville. Saint-Ephèse serait alors apparu au vice-roi espagnol Francisco Fernandez de Castro Andrade. Il promit de délivrer la ville de l'épidémie, à la condition qu'une procession l'honore chaque année le 1er mai. La cérémonie dure quatre jours : c'est la plus grande procession religieuse de Méditerranée.

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Latitude :
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Un réseau autoroutier dense ainsi que de nombreuses routes provinciales relient Cagliari aux villes et villages du reste de l'île.
De nombreuses liaisons sont assurées depuis le port de Cagliari. On peut y embarquer pour Civitavecchia, Naples, Palerme et Trapani. Deux ports touristiques proposent la location de divers bateaux, avec ou sans permis, à Su Siccu et à Marina Piccola.
La gare ferroviaire de Cagliari (Ferrovie dello Stato) relie la ville à Iglesias, Carbonia, Olbia, Golfo Aranci, Sassari et Porto Torres.
Des bus et autocars (CTM et ARST) relient plusieurs stations au centre-ville. Les bus ont été rénovés en 2012. Un tramway fonctionne également entre la Piazza Repubblica et la ville de Monserrato.
Un système de location de vélo public existe également. Les lieux de stationnement des vélos se trouvent à Via Sonnino, Palazzo Civico, Piazza Repubblica, Piazza Giovanni et à Marina Piccola

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