Ville de Villamontes (Tarija)

bolivie

Présentation

Villamontes est une ville située au sud-est de la Bolivie, dans le département de Tarija et dont la population compte 39,800 habitants. La ville est surnommée « benemerita » ce qui signifie la « bien méritée » de la mère patrie, en raison du rôle qu’elle a joué dans les années 1930, durant la guerre de Chaco qui opposa la Bolivie au Paraguay. Durant la guerre de Chaco, Villamontes était le site des quartiers généraux de l’armée bolivienne et le site des dernières lignes de défense à la fin de la guerre. La rivière Caiguami traverse la ville et rejoint la rivière Pilcomayo juste à l’extérieur de la ville. Les températures à Villamontes atteignent 33 °C durant les mois d’été (de novembre à janvier) et descendent autour de 9 à 11 °C durant l’hiver (de juin à août). La majorité de la population en Bolivie, soit 55 %, est d’origine amérindienne, 30 % des habitants sont d’origine métisse, soit un mélange de descendances amérindienne et européenne. Les langues officielles du pays sont l’espagnol, le quechua, l’aymara, le guarani et 34 autres langues indigènes. La monnaie est le Bolivano. La Bolivie est dans le fuseau horaire UTC-4.

La ville de Villamontes appartient au département Tarija, à la province Gran Chaco et à la municipalité Villamontes.

La ville de Villamontes compte 26 999 habitants (recensement de 2012). L'altitude moyenne est de 388 m.

Points ou centres d'intérêts

La réserve nationale de la faune et de la flore de Tariquía

La réserve nationale de la faune et de la flore Tariquía est une aire protégée située dans le département de Tarija, soit le même département que la ville de Villamontes. Ce parc national a été fondé en 1989 et est administré par le gouvernement bolivien. La réserve protège trois aires distinctes: la puna des Andes centrales, la région andine des Yungas du Sud et les forêts sèches de montagnes boliviennes. La puna des Andes centrales est une écorégion de pâturage et de zones arbustives située en montagnes. Cette écorégion se retrouve sur le territoire du Pérou, de la Bolivie et de l’Argentine. Le paysage de la Puna est caractérisé par de hautes montagnes dont les sommets sont recouverts de glace et de neige éternelle, des prairies, des lacs, des vallées et des plateaux qui varient entre une Puna humide et sèche. La majeure partie est constituée de prairies ouvertes dans lesquelles poussent des plantes tropicales typiques de cet écosystème. La Puna abrite de nombreuses espèces animales telles que le chinchilla, la vigogne, la souris Puna, et d’autres. Plusieurs espèces d’oiseaux menacées vivent dans la Puna. La deuxième partie de la réserve comprend la région andine des Yungas du Sud qui abrite une écorégion de forêts feuillues tropicales et subtropicales. Les espèces de mammifères qui vivent dans cette écorégion comprennent les pécaris, les jaguars, le tapir d’Amérique, les pumas et plusieurs autres. Parmi les espèces d’arbres qui poussent dans cette région, mentionnons l’aulne andin et le pin ponderosa.

Tarija

Tarija est la capitale et la plus grande ville en importance dans le département du Tarija, le département dans lequel se trouve Villamontes. La fondation de Tarija  date de 1574. En comparaison avec le reste du pays, le climat du département de Tarija est très tempéré et s’apparente au climat méditerranéen. Ces températures plus chaudes contrastent avec les températures froides de l’Altiplano bolivien et la chaleur du bassin amazonien. Tarija compte 234,442 habitants. La ville doit probablement son nom de la vallée dans laquelle elle est située qui portait un nom très similaire à Tarija, longtemps avant l’arrivée des conquistadors espagnols. Avant l’arrivée des Espagnols, la vallée dans laquelle se trouve aujourd’hui la ville de Tarija a été occupée par plusieurs groupes indigènes incluant les Churumats et les Tomatas. Ces groupes indigènes furent par la suite conquis par l’empire Inca et forcés de se relocaliser dans d’autres régions des Andes. Plusieurs des routes qui avaient été construites par les Incas à cette époque sont encore préservées aujourd’hui et ont été converties en sentiers pédestres. La place principale de la ville est entourée de restaurants qui servent différentes spécialités culinaires. La place est également entourée de boutiques d’artisanat. La ville de Tarija comprend aussi un marché public, une université et le musée de paléontologie de la ville de Tarija. La vie nocturne est populaire à Tarija en raison de ses clubs de danse. Tarija est aussi connue pour son vin et ses raisins. La température et les conditions climatiques sont idéales à Tarija pour la culture des raisins et la production vinicole. Chaque année, un festival du vin se déroule à Tarija.

Le grand Chaco

Le grand Chaco, qui signifie « terre de chasse », est une région de plaine naturelle située dans le bassin du Río de la Plata en Bolivie, au Paraguay, en Argentine et dans certaines parties du Brésil. Cette région est aussi appelée la plaine du Chaco. Le grand Chaco est peu peuplé et jouit d’un climat torride et semi-aride. Le grand Chaco couvre une superficie d’environ 647,500 km carrés. Le Chaco est divisé en trois grandes régions: le Chaco du Sud, le Chaco central et le Chaco du Nord. Les meilleures régions pour habiter sont situées le long de trois rivières : la rivière Paraguay, la Bermejo et la Pilcomayo. Le grand Chaco est riche en terres boisées, en tannin, en maté et en huile de gaïac. Anciennement, avant la délimitation actuelle des frontières, les Espagnols avaient fait de la région du grand Chaco une région coloniale indépendante. À partir de 1810 et avec les guerres de l’Indépendance vis-à-vis de l’Espagne, le grand Chaco est devenu une région très disputée parce que les frontières entre le Paraguay, l’Argentine et la Bolivie traversaient toutes cette région. Lorsque le Paraguay a perdu la guerre paraguayenne en 1870, une partie de son territoire revint à l’Argentine. Cependant, les tensions continuèrent de monter et le Paraguay et la Bolivie s’engagèrent dans la guerre du grand Chaco entre 1932 et 1935. À l’issue de cette guerre, le Paraguay obtint les ¾ de la région qui était disputée avec la Bolivie, ce qui lui permit un accès à la rivière Paraguay pour le transport des marchandises. Les Mennonites font partie des principaux groupes indigènes qui ont habité la région du grand Chaco. Ce groupe immigra dans la région dans les années 1920 et 1930 et les Mennnonites réussirent à atteindre un haut niveau de prospérité dans le grand Chaco.

Le salar d'Uyuni

Le salar d'Uyuni est le plus vaste salar de dépôt au monde. Le salar d'Uyuni est situé dans le sud-ouest de la Bolivie et il couvre une région de plus de 10,000 km carrés. Dans le centre du salar de dépôt, l’épaisseur du sel atteint 10 mètres. Durant la saison sèche, les plaines de sel sont complètement sèches et ne sont plus qu’une couche de sel. Durant la saison humide, une mince couche d’eau flotte au-dessus du sel, mais il est encore possible de passer en voiture parce que l’eau n’est pas très profonde. La plupart des tours du Salar d'Uyuni amènent les visiteurs voir un certain nombre de lacs fluorescents qui ont été créés par les résidus de différents matériaux qui ont ruissellé des montagnes de la région. Un différent nombre d’agences offrent des tours dans le salar. Des tours de trois ou quatre jours sont offerts pendant lesquels les touristes passent la nuit dans des logements rudimentaires. La plupart des groupes comptent six à sept personnes et un chauffeur. Les tours qui offrent des nuitées dans des hôtels de sel sont illégaux. Ne réservez pas avec ces agences (les hôtels de sel sont illégaux parce qu’ils polluent la région). La plupart des tours partent de la ville d'Uyuni ou de Tupiza et vous trouverez plusieurs agences qui offrent des tours à partir de l’une ou l’autre des deux villes. Avant de réserver, faites du shopping et vérifiez les critiques et les opinions des autres voyageurs pour vous aider à trouver le meilleur tour pour vous. Vous pouvez aussi choisir un tour d’une seule journée en réservant avec l’agence des tours Ripley à Uyuni. Ceux qui choisissent un tour de plusieurs jours et qui passent la nuit dans le salar doivent savoir qu’il fait très froid la nuit et qu'il faut apporter des vêtements chauds, mais les paysages valent largement la peine.

Le lac vert

Le lac vert est un lac de sel situé en Bolivie dans la partie sud-ouest de l’Altiplano. Les paysages du lac vert sont des plus pittoresques, avec les eaux vertes du lac, le volcan Licancabur en arrière-plan et les flamants dans l’eau salée. Le lac couvre une superficie de 1700 hectares. La couleur particulière de l’eau du lac provient de minéraux tels que l’arsenic. La couleur de l’eau passe du vert foncé au turquoise un peu partout dans le lac, en raison des sédiments qui se déplacent avec les vents. Le lac ne gèle pas parce que les différents minéraux contenus dans l’eau, mais les températures en hiver peuvent descendre jusqu’à -56 °C. Les sources thermales sont une autre attraction du lac vert. Les tours de trois ou quatre jours qui amènent les visiteurs au salar d'Uyuni, incluent souvent une visite au lac vert, la couleur du lac dépend beaucoup des vents qui brassent les sédiments. Si le lac n’est pas très coloré à votre arrivée. Attendez un peu que les conditions climatiques changent et vous pourrez profiter des magnifiques vues sur le lac. Les visiteurs doivent se vêtir de façon appropriée parce que le temps au lac est souvent froid et venteux.

Yacuíba

Yacuíba est une ville du département de Tarija à 95 km de Villamontes, à 3 km de la frontière avec l’Argentine. La ville compte 80,000 habitants et Yacuíba est située à une altitude de 620 à 680 m. La principale activité économique de la ville est l’exploitation des hydrocarbones grâce à laquelle la ville a connu un boom économique au cours des dernières années. La ville a beaucoup de liens avec l’Argentine parce que cette région faisait partie de l’Argentine jusqu’en 1900, année où le territoire fut cédé à la Bolivie. La ville de Yacuíba forme une agglomération avec Salvador Mazza, la ville argentine de l’autre côté de la frontière avec laquelle Yacuíba entretient plusieurs échanges commerciaux. Le nom de la ville vient de la langue des Guaranis, une culture indigène de la région, qui signifie le point d’eau des volailles.

Le lac Colorada

Le lac Colorada est un lac salé situé dans la partie sud-ouest de l’Altiplano bolivien. Colorada signifie coloré. Le lac tient son nom des différents minéraux et algues qui donnent à l’eau du lac différentes couleurs. Le lac comprend aussi des îles formées de borax dispersées dans ce lac salé. Ces îles blanches contrastent avec la couleur rouge des eaux du lac. L’eau du lac est rouge en raison des sédiments rouges et de la couleur de certaines algues. La principale espèce d’oiseau qui vit dans le lac sont les flamants, principalement les espèces de flamants de James, mais on y trouve aussi des flamants chiliens. Le lac Colorada fait partie de la plus grande région de terre humide de Ramsar.

Le Christ de la Concorde

Le Christ de la Concorde, ou Christ de la paix est une grande statue de Jésus-Christ située au sommet d’une colline à l’extérieur de Cochabamba, une ville en Bolivie. Les visiteurs peuvent monter au sommet de la statue par téléphérique ou en empruntant l’escalier de 200 marches. La statue a une hauteur de 40 m. C’est la plus grande statue de Jésus-Christ au monde, légèrement plus haute que l’emblématique statue de Rio de Janeiro au Brésil et qu’une autre statue du Christ en Pologne. C’est également la troisième statue en hauteur de l’hémisphère sud. La construction de la statue a débuté en 1987 et fut achevée en 1997. Les bras ouverts du Jésus-Christ pointent l’un vers le nord, l’autre vers le sud.

Padilla

Padilla est une ville située au centre-sud de la Bolivie. La ville a été fondée en 1583 et elle compte aujourd’hui 3,697 habitants. La ville de Padilla est située entre la zone andine montagneuse, la région de la cordillère centrale et les plaines de la Bolivie. La réserve forestière Rio Grande Mascicuri est située près de la ville. L’économie de la région est basée sur l’agriculture traditionnelle, principalement la culture du maïs, des pommes de terre, des fèves, du yucca, le manioc, le blé, le yam, l’amarante et les célèbres piments du Chili. Les habitants de Padilla sont de descendance Guarnai, Quechua ou métissée.

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Chiffres

Code pays :
BO
Latitude :
-21.26645
Longitude :
-63.45081
Zone horaire :
America/La_Paz
Fuseau horaire :
UTC-4
Heure d'été :
N

Villes voisines

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Comment y aller ?

Les meilleures portes d’entrée pour la Bolivie sont l’aéroport international de la Paz, El Alto (http://www.sabsa.aero/aeropuerto-el-alto/default.aspx) et l’aéroport international Viru-Viru à Santa Cruz. Ces deux aéroports sont à une distance respective de 1,298 km et de 872 km de Villamontes. La ville de Tarija abrite aussi un aéroport nommé Capitán Oreal Lea Plaza, qui est situé à 337 km de Villamontes. La compagnie aérienne nationale de Bolivie est AeroSur (www.aerosur.com). Peu de compagnies aériennes desservent des vols directs vers la Bolivie et les prix des billets sont élevés. Des vols directs sont offerts à partir des villes Sud-Américaines. Les tarifs les moins élevés sont ceux sur les vols à partir des villes du Pérou et du Chili. Les vols qui atterrissent à l’aéroport de Santa Cruz sont habituellement moins chers que ceux qui atterrissent à l’aéroport de La Paz. On peut aussi entrer en Bolivie par bus à partir des pays voisins. En passant par des agences de voyages, on peut réserver des billets sur des bus qui traversent la frontière. Si vous voyagez à bord d’un bus local, vous devrez prendre un premier bus qui vous rend à la frontière, descendre à la frontière et traverser la frontière à pied et monter à bord d’un autre bus de l’autre côté de la frontière. Les voyageurs qui visitent la Bolivie doivent être munis d’une carte de circulation, appelée « hoja de ruta » qui doit être estampillée lors des passages aux différents postes de police le long de la route. Dans l’ensemble, le système de transport public est assez développé en Bolivie et permet de se rendre un peu partout au pays. Les routes qui relient les principales attractions touristiques sont assez efficaces. Les bus sont le moyen de transport le plus utilisé au pays. Ce mode de transport est relativement sûr et économique. Il est plus sûr de monter à bord des bus le jour que la nuit, mais, pour les longues distances, on peut prendre des bus de nuit. Les voyageurs peuvent également visiter la Bolivie en voiture. Un nombre grandissant de rues sont maintenant pavées, ce qui rend les voyages plus confortables. En ayant votre propre voiture, vous jouirez d’une plus grande flexibilité dans votre itinéraire et pourrez vous rendre dans les endroits plus éloignés des centres. Il existe quelques options pour se déplacer en train dans le pays. Le réseau de chemins de fer est administré par la société Empresa Ferroviaria Andina (www.fca.com.bo). À partir d’Oruro, on peut se rendre en train vers Villazón le long de la frontière argentine. Il existe aussi quelques lignes de train qui traversent le pays.

Ville de Villamontes (Tarija)

bolivie

Présentation

Villamontes est une ville située au sud-est de la Bolivie, dans le département de Tarija et dont la population compte 39,800 habitants. La ville est surnommée « benemerita » ce qui signifie la « bien méritée » de la mère patrie, en raison du rôle qu’elle a joué dans les années 1930, durant la guerre de Chaco qui opposa la Bolivie au Paraguay. Durant la guerre de Chaco, Villamontes était le site des quartiers généraux de l’armée bolivienne et le site des dernières lignes de défense à la fin de la guerre. La rivière Caiguami traverse la ville et rejoint la rivière Pilcomayo juste à l’extérieur de la ville. Les températures à Villamontes atteignent 33 °C durant les mois d’été (de novembre à janvier) et descendent autour de 9 à 11 °C durant l’hiver (de juin à août). La majorité de la population en Bolivie, soit 55 %, est d’origine amérindienne, 30 % des habitants sont d’origine métisse, soit un mélange de descendances amérindienne et européenne. Les langues officielles du pays sont l’espagnol, le quechua, l’aymara, le guarani et 34 autres langues indigènes. La monnaie est le Bolivano. La Bolivie est dans le fuseau horaire UTC-4.

La ville de Villamontes appartient au département Tarija, à la province Gran Chaco et à la municipalité Villamontes.

La ville de Villamontes compte 26 999 habitants (recensement de 2012). L'altitude moyenne est de 388 m.

Points ou centres d'intérêts

La réserve nationale de la faune et de la flore de Tariquía

La réserve nationale de la faune et de la flore Tariquía est une aire protégée située dans le département de Tarija, soit le même département que la ville de Villamontes. Ce parc national a été fondé en 1989 et est administré par le gouvernement bolivien. La réserve protège trois aires distinctes: la puna des Andes centrales, la région andine des Yungas du Sud et les forêts sèches de montagnes boliviennes. La puna des Andes centrales est une écorégion de pâturage et de zones arbustives située en montagnes. Cette écorégion se retrouve sur le territoire du Pérou, de la Bolivie et de l’Argentine. Le paysage de la Puna est caractérisé par de hautes montagnes dont les sommets sont recouverts de glace et de neige éternelle, des prairies, des lacs, des vallées et des plateaux qui varient entre une Puna humide et sèche. La majeure partie est constituée de prairies ouvertes dans lesquelles poussent des plantes tropicales typiques de cet écosystème. La Puna abrite de nombreuses espèces animales telles que le chinchilla, la vigogne, la souris Puna, et d’autres. Plusieurs espèces d’oiseaux menacées vivent dans la Puna. La deuxième partie de la réserve comprend la région andine des Yungas du Sud qui abrite une écorégion de forêts feuillues tropicales et subtropicales. Les espèces de mammifères qui vivent dans cette écorégion comprennent les pécaris, les jaguars, le tapir d’Amérique, les pumas et plusieurs autres. Parmi les espèces d’arbres qui poussent dans cette région, mentionnons l’aulne andin et le pin ponderosa.

Tarija

Tarija est la capitale et la plus grande ville en importance dans le département du Tarija, le département dans lequel se trouve Villamontes. La fondation de Tarija  date de 1574. En comparaison avec le reste du pays, le climat du département de Tarija est très tempéré et s’apparente au climat méditerranéen. Ces températures plus chaudes contrastent avec les températures froides de l’Altiplano bolivien et la chaleur du bassin amazonien. Tarija compte 234,442 habitants. La ville doit probablement son nom de la vallée dans laquelle elle est située qui portait un nom très similaire à Tarija, longtemps avant l’arrivée des conquistadors espagnols. Avant l’arrivée des Espagnols, la vallée dans laquelle se trouve aujourd’hui la ville de Tarija a été occupée par plusieurs groupes indigènes incluant les Churumats et les Tomatas. Ces groupes indigènes furent par la suite conquis par l’empire Inca et forcés de se relocaliser dans d’autres régions des Andes. Plusieurs des routes qui avaient été construites par les Incas à cette époque sont encore préservées aujourd’hui et ont été converties en sentiers pédestres. La place principale de la ville est entourée de restaurants qui servent différentes spécialités culinaires. La place est également entourée de boutiques d’artisanat. La ville de Tarija comprend aussi un marché public, une université et le musée de paléontologie de la ville de Tarija. La vie nocturne est populaire à Tarija en raison de ses clubs de danse. Tarija est aussi connue pour son vin et ses raisins. La température et les conditions climatiques sont idéales à Tarija pour la culture des raisins et la production vinicole. Chaque année, un festival du vin se déroule à Tarija.

Le grand Chaco

Le grand Chaco, qui signifie « terre de chasse », est une région de plaine naturelle située dans le bassin du Río de la Plata en Bolivie, au Paraguay, en Argentine et dans certaines parties du Brésil. Cette région est aussi appelée la plaine du Chaco. Le grand Chaco est peu peuplé et jouit d’un climat torride et semi-aride. Le grand Chaco couvre une superficie d’environ 647,500 km carrés. Le Chaco est divisé en trois grandes régions: le Chaco du Sud, le Chaco central et le Chaco du Nord. Les meilleures régions pour habiter sont situées le long de trois rivières : la rivière Paraguay, la Bermejo et la Pilcomayo. Le grand Chaco est riche en terres boisées, en tannin, en maté et en huile de gaïac. Anciennement, avant la délimitation actuelle des frontières, les Espagnols avaient fait de la région du grand Chaco une région coloniale indépendante. À partir de 1810 et avec les guerres de l’Indépendance vis-à-vis de l’Espagne, le grand Chaco est devenu une région très disputée parce que les frontières entre le Paraguay, l’Argentine et la Bolivie traversaient toutes cette région. Lorsque le Paraguay a perdu la guerre paraguayenne en 1870, une partie de son territoire revint à l’Argentine. Cependant, les tensions continuèrent de monter et le Paraguay et la Bolivie s’engagèrent dans la guerre du grand Chaco entre 1932 et 1935. À l’issue de cette guerre, le Paraguay obtint les ¾ de la région qui était disputée avec la Bolivie, ce qui lui permit un accès à la rivière Paraguay pour le transport des marchandises. Les Mennonites font partie des principaux groupes indigènes qui ont habité la région du grand Chaco. Ce groupe immigra dans la région dans les années 1920 et 1930 et les Mennnonites réussirent à atteindre un haut niveau de prospérité dans le grand Chaco.

Le salar d'Uyuni

Le salar d'Uyuni est le plus vaste salar de dépôt au monde. Le salar d'Uyuni est situé dans le sud-ouest de la Bolivie et il couvre une région de plus de 10,000 km carrés. Dans le centre du salar de dépôt, l’épaisseur du sel atteint 10 mètres. Durant la saison sèche, les plaines de sel sont complètement sèches et ne sont plus qu’une couche de sel. Durant la saison humide, une mince couche d’eau flotte au-dessus du sel, mais il est encore possible de passer en voiture parce que l’eau n’est pas très profonde. La plupart des tours du Salar d'Uyuni amènent les visiteurs voir un certain nombre de lacs fluorescents qui ont été créés par les résidus de différents matériaux qui ont ruissellé des montagnes de la région. Un différent nombre d’agences offrent des tours dans le salar. Des tours de trois ou quatre jours sont offerts pendant lesquels les touristes passent la nuit dans des logements rudimentaires. La plupart des groupes comptent six à sept personnes et un chauffeur. Les tours qui offrent des nuitées dans des hôtels de sel sont illégaux. Ne réservez pas avec ces agences (les hôtels de sel sont illégaux parce qu’ils polluent la région). La plupart des tours partent de la ville d'Uyuni ou de Tupiza et vous trouverez plusieurs agences qui offrent des tours à partir de l’une ou l’autre des deux villes. Avant de réserver, faites du shopping et vérifiez les critiques et les opinions des autres voyageurs pour vous aider à trouver le meilleur tour pour vous. Vous pouvez aussi choisir un tour d’une seule journée en réservant avec l’agence des tours Ripley à Uyuni. Ceux qui choisissent un tour de plusieurs jours et qui passent la nuit dans le salar doivent savoir qu’il fait très froid la nuit et qu'il faut apporter des vêtements chauds, mais les paysages valent largement la peine.

Le lac vert

Le lac vert est un lac de sel situé en Bolivie dans la partie sud-ouest de l’Altiplano. Les paysages du lac vert sont des plus pittoresques, avec les eaux vertes du lac, le volcan Licancabur en arrière-plan et les flamants dans l’eau salée. Le lac couvre une superficie de 1700 hectares. La couleur particulière de l’eau du lac provient de minéraux tels que l’arsenic. La couleur de l’eau passe du vert foncé au turquoise un peu partout dans le lac, en raison des sédiments qui se déplacent avec les vents. Le lac ne gèle pas parce que les différents minéraux contenus dans l’eau, mais les températures en hiver peuvent descendre jusqu’à -56 °C. Les sources thermales sont une autre attraction du lac vert. Les tours de trois ou quatre jours qui amènent les visiteurs au salar d'Uyuni, incluent souvent une visite au lac vert, la couleur du lac dépend beaucoup des vents qui brassent les sédiments. Si le lac n’est pas très coloré à votre arrivée. Attendez un peu que les conditions climatiques changent et vous pourrez profiter des magnifiques vues sur le lac. Les visiteurs doivent se vêtir de façon appropriée parce que le temps au lac est souvent froid et venteux.

Yacuíba

Yacuíba est une ville du département de Tarija à 95 km de Villamontes, à 3 km de la frontière avec l’Argentine. La ville compte 80,000 habitants et Yacuíba est située à une altitude de 620 à 680 m. La principale activité économique de la ville est l’exploitation des hydrocarbones grâce à laquelle la ville a connu un boom économique au cours des dernières années. La ville a beaucoup de liens avec l’Argentine parce que cette région faisait partie de l’Argentine jusqu’en 1900, année où le territoire fut cédé à la Bolivie. La ville de Yacuíba forme une agglomération avec Salvador Mazza, la ville argentine de l’autre côté de la frontière avec laquelle Yacuíba entretient plusieurs échanges commerciaux. Le nom de la ville vient de la langue des Guaranis, une culture indigène de la région, qui signifie le point d’eau des volailles.

Le lac Colorada

Le lac Colorada est un lac salé situé dans la partie sud-ouest de l’Altiplano bolivien. Colorada signifie coloré. Le lac tient son nom des différents minéraux et algues qui donnent à l’eau du lac différentes couleurs. Le lac comprend aussi des îles formées de borax dispersées dans ce lac salé. Ces îles blanches contrastent avec la couleur rouge des eaux du lac. L’eau du lac est rouge en raison des sédiments rouges et de la couleur de certaines algues. La principale espèce d’oiseau qui vit dans le lac sont les flamants, principalement les espèces de flamants de James, mais on y trouve aussi des flamants chiliens. Le lac Colorada fait partie de la plus grande région de terre humide de Ramsar.

Le Christ de la Concorde

Le Christ de la Concorde, ou Christ de la paix est une grande statue de Jésus-Christ située au sommet d’une colline à l’extérieur de Cochabamba, une ville en Bolivie. Les visiteurs peuvent monter au sommet de la statue par téléphérique ou en empruntant l’escalier de 200 marches. La statue a une hauteur de 40 m. C’est la plus grande statue de Jésus-Christ au monde, légèrement plus haute que l’emblématique statue de Rio de Janeiro au Brésil et qu’une autre statue du Christ en Pologne. C’est également la troisième statue en hauteur de l’hémisphère sud. La construction de la statue a débuté en 1987 et fut achevée en 1997. Les bras ouverts du Jésus-Christ pointent l’un vers le nord, l’autre vers le sud.

Padilla

Padilla est une ville située au centre-sud de la Bolivie. La ville a été fondée en 1583 et elle compte aujourd’hui 3,697 habitants. La ville de Padilla est située entre la zone andine montagneuse, la région de la cordillère centrale et les plaines de la Bolivie. La réserve forestière Rio Grande Mascicuri est située près de la ville. L’économie de la région est basée sur l’agriculture traditionnelle, principalement la culture du maïs, des pommes de terre, des fèves, du yucca, le manioc, le blé, le yam, l’amarante et les célèbres piments du Chili. Les habitants de Padilla sont de descendance Guarnai, Quechua ou métissée.

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Latitude :
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Les meilleures portes d’entrée pour la Bolivie sont l’aéroport international de la Paz, El Alto (http://www.sabsa.aero/aeropuerto-el-alto/default.aspx) et l’aéroport international Viru-Viru à Santa Cruz. Ces deux aéroports sont à une distance respective de 1,298 km et de 872 km de Villamontes. La ville de Tarija abrite aussi un aéroport nommé Capitán Oreal Lea Plaza, qui est situé à 337 km de Villamontes. La compagnie aérienne nationale de Bolivie est AeroSur (www.aerosur.com). Peu de compagnies aériennes desservent des vols directs vers la Bolivie et les prix des billets sont élevés. Des vols directs sont offerts à partir des villes Sud-Américaines. Les tarifs les moins élevés sont ceux sur les vols à partir des villes du Pérou et du Chili. Les vols qui atterrissent à l’aéroport de Santa Cruz sont habituellement moins chers que ceux qui atterrissent à l’aéroport de La Paz. On peut aussi entrer en Bolivie par bus à partir des pays voisins. En passant par des agences de voyages, on peut réserver des billets sur des bus qui traversent la frontière. Si vous voyagez à bord d’un bus local, vous devrez prendre un premier bus qui vous rend à la frontière, descendre à la frontière et traverser la frontière à pied et monter à bord d’un autre bus de l’autre côté de la frontière. Les voyageurs qui visitent la Bolivie doivent être munis d’une carte de circulation, appelée « hoja de ruta » qui doit être estampillée lors des passages aux différents postes de police le long de la route. Dans l’ensemble, le système de transport public est assez développé en Bolivie et permet de se rendre un peu partout au pays. Les routes qui relient les principales attractions touristiques sont assez efficaces. Les bus sont le moyen de transport le plus utilisé au pays. Ce mode de transport est relativement sûr et économique. Il est plus sûr de monter à bord des bus le jour que la nuit, mais, pour les longues distances, on peut prendre des bus de nuit. Les voyageurs peuvent également visiter la Bolivie en voiture. Un nombre grandissant de rues sont maintenant pavées, ce qui rend les voyages plus confortables. En ayant votre propre voiture, vous jouirez d’une plus grande flexibilité dans votre itinéraire et pourrez vous rendre dans les endroits plus éloignés des centres. Il existe quelques options pour se déplacer en train dans le pays. Le réseau de chemins de fer est administré par la société Empresa Ferroviaria Andina (www.fca.com.bo). À partir d’Oruro, on peut se rendre en train vers Villazón le long de la frontière argentine. Il existe aussi quelques lignes de train qui traversent le pays.