Ville de Laghouat (Laghouat)

algerie

Présentation

Laghouat est une ville d'Algérie située au sein de la wilaya de Laghouat. Une wilaya est l'équivalent d'un département et Laghouat en est ici le chef-lieu. Sa population s'élève à environ 150 000 habitants qui parlent principalement arabe, mais également berbère et français. La monnaie que tout voyageur doit posséder pour payer ses achats et les services auxquels il fait appel à Laghouat est le dinar algérien. Il faut plus ou moins une centaine d'unités de ladite monnaie pour posséder l'équivalent d'un euro. Les eaux de l'oued Mzi, bien que ce dernier possède un débit irrégulier, confère un grand charme à la ville qui, par ailleurs, présente un climat de type continental aride. Cela signifie que la température peut monter jusqu'à 40 degrés Celsius en été et descendre légèrement en-dessous de zéro durant l'hiver.

La ville de Laghouat appartient à la wilaya Laghouat.

La ville de Laghouat s'étend sur 400 km² et compte 144 747 habitants (recensement de 2008) pour une densité de 361,87 habitants par km².
Le nom français de la ville est Laghouat.
Le site Internet de Laghouat est http://www.ons.dz

Points ou centres d'intérêts

Les forts de la ville

Il y a deux forts dans la ville de Laghouat qui chacun sont à découvrir lors d'un passage ou d'un séjour ici. Le premier se nomme Fort Morand, il se trouve sur une crête au sud-ouest de la ville et sa construction remonte à l'année 1858. Le second est le Fort Bouscaren qui fut érigé à la même époque et servit longtemps d'hôpital militaire. Morand et Bouscaren sont des noms d'officiers français qui faisaient partie de l'armée impliquée dans la prise de la ville de Laghouat en 1852 et qui sont morts au combat. C'est le général Du Barail qui fut chargée de reconstruire la ville à l'issue des combats. C'est à ce moment-là que fut décidée l'érection des deux forts, un à l'est et l'autre à l'ouest, afin de faire de Laghouat une place forte permettant de poursuivre la progression vers le sud.
Il est bon de savoir qu'il existe une polémique à Laghouat autour du fort Bouscaren. Les visiteurs peuvent en entendre parler ou tout simplement constater celle-ci sur la pancarte située à l'entrée du monument. Ladite pancarte annonce le fort Tizegrarine (du nom de la montagne sur laquelle il se trouve) plutôt que Bouscaren faisant disparaître ainsi en partie la mémoire des combats qui furent menés par la population locale au 19ième siècle à cet endroit.

Zgag El Hadjaj

Zgag signifie « rue » et celle-ci, El Hadjaj, est véritablement, comme le disent eux-mêmes les habitants de Laghouat, « l'âme » de leur ville. Son nom complet peut se traduire par « rue des pèlerins ». De plus, les voyageurs qui la parcourent découvrent un lieu dont l'esthétique typique est absolument charmante. Les peintres ne s'y trompent pas qui sont nombreux à tenter d'en capter la lumière et les perspectives. Eugène Fromentin lui-même, célèbre peintre français du 19ième siècle, a immortalisé l'endroit dans une toile nommée « Une rue à El-Aghouat ». La Zgag El Hadjaj devrait être abordée par Bab El Oued et l'on préconise de remonter la rue silencieusement en prenant connaissance des noms des ruelles adjacentes. Chacune représente des événements particuliers qui s'y sont déroulés, des gens qui y ont vécu ou y ont travaillé. L'on croise ainsi la Zgag Lihoud, la rue des juifs, la Zgag Ec Charraka, la rue des tanneurs, la Zgag El Kabou, la rue des disparus, ou encore la Zgag Sabaa, la rue des sept morts. Une façon très agréable de traverser l'histoire de la ville.

Le musée communal

Le splendide édifice qui héberge le musée communal de Laghouat fut construit en 1900 et sa fonction initiale était d'être une mosquée. Il devint cathédrale en 1955, puis musée par la suite mais fut laissé à l'abandon durant les années 90. Finalement réouvert en 2004, le musée communal de Laghouat offre une mine d'informations sur la ville et la région. C'est un incontournable à visiter absolument lorsque l'on séjourne ici. Jumelé avec une association culturelle, le musée est un véritable trait d'union entre passé et présent. Du passé, l'on peut admirer, par exemple, au sein du secteur dédié à l'archéologie des objets dont certains sont vieux de 7 000 ans et qui tous proviennent de la cinquantaine de sites préhistoriques recensés dans la région. Du présent, l'on découvre de nouveaux créateurs, des artisans ainsi que des photographes. Le musée accueille ses visiteurs tous les jours de la semaine et il est possible d'y participer également à des « cafés littéraires ». Il n'existe cependant pas de programmation précise pour ces derniers et les sujets sont déterminés par les participants eux-mêmes lors des rencontres.

Gravures rupestres

Les lieux dans lesquels l'on peut admirer des gravures rupestres autour de Laghouat sont très nombreux. L'un des plus populaires est très certainement celui qui se trouve dans la commune de Sidi Makhlouf à une quarantaine de kilomètres au nord de Laghouat. Il s'agit du site d'El Hassbaya. Les scènes représentent ici les hommes dans les activités de leur vie quotidienne et principalement au cours des parties de chasse. L'on distingue de manière très précise les représentations d'éléphants et de chevaux. Un peu plus éloignée, mais également très intéressante, la station d'El Ghicha est située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Laghouat. L'on peut y admirer, entre autre merveilles, la gravure d'une mère éléphant en train de protéger son éléphanteau de l'attaque d'un lion. Cette image est celle qui a été retenue en 1986 par l'UNICEF pour illustrer la célébration de l'année de l'enfance qui avait lieu cette année-là. Une cinquantaine de sites similaires aux deux évoqués ici sont connus dans la région de Laghouat, mais de nombreuses zones demeurent inexplorés et renferment assurément d'autres trésors du même ordre.

Le ksar d'Aïn Madhi, le palais de Kourdane et la kouba de Sidi Ahmad Ammar Tijan

Laghouat est un point d'ancrage idéal pour aller visiter le ksar d'Aïn Madhi, le palais de Kourdane et la kouba de Sidi Ahmad Ammar Tijani. Rappelons ici qu'un ksar est un village fortifié d'architecture berbère. Celui d'Aïn Madhi se trouve à environ une heure de route à l'ouest de Laghouat et il est de toute beauté. Le palais de Kourdane se trouve juste à côté et sa visite constitue un temps fort des voyages dans la région. Ce somptueux palais est décoré de céramiques et possède un vaste jardin ainsi qu'un verger. Il fut bâti à la demande d'Aurélie Picard (1849 - 1933), aventurière française, à la suite de son mariage avec Sidi Ahmad Ammar Tijani. La kouba (édifice signalant la tombe d'un personnage important) de ce dernier se trouve dans le jardin du palais de Kourdane. Elle est construite « autour » d'un arbre dont le tronc sort par le toit. Il s'agit d'un Betoum encore appelé pistachier de l'Atlas qui fut à l'origine de la construction du palais à cet endroit puisque sa présence signalait alors qu'un point d'eau se trouvait à cet endroit. Présent au tout début de la merveilleuse aventure d'Aurélie Picard et de Sidi Ahmad Ammar Tijani, l'arbre en signale également la fin.

La gastronomie locale

Qui parle de gastronomie dans la région de Laghouat ne peut omettre de mentionner les fameuses truffes du désert. Leur nom scientifique est terfès et les mois durant lesquels elles sont le plus abondantes sont ceux de mars et d'avril. On les mange généralement accompagnées de dattes et d'une sauce sucrée-salée en même temps qu'un bon couscous. Le traditionnel thé est dégusté simultanément. Les truffes du désert en plus d'être délicieuses sont également de très bonnes sources de protéines et d'anti-oxydants. Bon appétit à toutes et à tous !

La palmeraie

Laghouat sans sa palmeraie ne serait pas tout à fait Laghouat. Il reste cependant peu de choses aujourd'hui de la splendeur passée de l'endroit, mais l'on peut toutefois toujours entendre le vent dans les feuilles des palmiers et voir l'ombre de ceux-ci se découper sur le sol sec et poussiéreux en apportant une fraicheur bienfaisante. Cette magie est toujours bien palpable dans la ville bien que la palmeraie ait été détruite en grande partie afin de céder la place à diverses constructions. Les anciens du village se souviennent encore des récoltes de dattes à la palmeraie. Les écouter est un moment précieux à vivre absolument lorsque l'on séjourne à Laghouat.

Abdallah Benkriou

« Je me sens réconforté en compagnie de l'astre de la nuit, je retrouve en elle certains traits qui satisfont mon esprit. O chers compagnons, j'ai une amie qui lui ressemble. Le plaisir que j'ai à la contempler rend douce mes veillées. Je passe des nuits entières à suivre ses positions dans le ciel et ne m'en sépare qu'au dernier appel à la prière de l'aube. Je crains que quelque nuage le voile; mon âme se trouble lorsque sa clarté disparaît. » Ces mot sont ceux du grand poète algérien Abdallah Benkriou natif de Laghouat. Le centre culturel de la ville porte son nom.

Le cratère de Maâdna

Non loin de Laghouat vers le sud-est se trouve le cratère de Maâdna qui attire tout autant les voyageurs que les scientifiques. Il semblerait que ce cratère ait été formé il y a de cela trois millions d'années suite à la chute d'une météorite à cet endroit. Ladite météorite, selon les calculs des experts, devaient peser deux tonnes environ. C'est en 1928 que fut découvert le cratère par un chercheur français. Malgré les nombreuses années écoulées depuis ce jour, le cratère de Maâdna n'a toujours pas livré tous ses secrets !

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Chiffres

Code pays :
DZ
Code postal :
03000
Latitude :
33.80830
Longitude :
2.88126
Zone horaire :
Africa/Algiers
Fuseau horaire :
UTC+1
Heure d'été :
N

Villes voisines

  • El Assafia ~9 km
  • Reg Taounza ~18 km
Booking.com

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Comment y aller ?

En avion

L'aéroport le plus proche de Laghouat est celui de la ville de Ghardaïa qui se nomme Noumérat - Moufdi Zakaria.

Site internet de l'aéroport de Ghardaïa : http://www.egsa-alger.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=33&Itemid=39 (l'aéroport de Ghardaïa ne possède pas de site internet qui lui soit exclusivement dédié)

En voiture
Depuis Ghardaïa, il reste un peu plus de deux cents kilomètres à parcourir pour se rendre à Laghouat. La N1 permet d'effectuer ce trajet en deux heures et trente minutes environ.

En train
Il n'existe pas pour le moment de lignes de chemin de fer à destination de Laghouat. La plupart des trains algériens sont principalement concentrés au nord du pays.

En autobus
De la même manière que pour les trains, les autobus ne sont présents que dans le nord du territoire algérien.

En taxi
Celles et ceux qui ne souhaitent pas conduire en Algérie peuvent effectuer le trajet entre l'aéroport et leur destination finale en faisant appel à l'un des taxis collectifs de la région. Ceux-ci sont le plus souvent stationnés à proximité des autres taxis. Leurs tarifs sont beaucoup moins chers que les taxis privés, mais il est nécessaire d'attendre que le véhicule soit plein (6 personnes généralement).

Les transports de Laghouat

Autre transport
Laghouat ~7 km

Ville de Laghouat (Laghouat)

algerie

Présentation

Laghouat est une ville d'Algérie située au sein de la wilaya de Laghouat. Une wilaya est l'équivalent d'un département et Laghouat en est ici le chef-lieu. Sa population s'élève à environ 150 000 habitants qui parlent principalement arabe, mais également berbère et français. La monnaie que tout voyageur doit posséder pour payer ses achats et les services auxquels il fait appel à Laghouat est le dinar algérien. Il faut plus ou moins une centaine d'unités de ladite monnaie pour posséder l'équivalent d'un euro. Les eaux de l'oued Mzi, bien que ce dernier possède un débit irrégulier, confère un grand charme à la ville qui, par ailleurs, présente un climat de type continental aride. Cela signifie que la température peut monter jusqu'à 40 degrés Celsius en été et descendre légèrement en-dessous de zéro durant l'hiver.

La ville de Laghouat appartient à la wilaya Laghouat.

La ville de Laghouat s'étend sur 400 km² et compte 144 747 habitants (recensement de 2008) pour une densité de 361,87 habitants par km².
Le nom français de la ville est Laghouat.
Le site Internet de Laghouat est http://www.ons.dz

Points ou centres d'intérêts

Les forts de la ville

Il y a deux forts dans la ville de Laghouat qui chacun sont à découvrir lors d'un passage ou d'un séjour ici. Le premier se nomme Fort Morand, il se trouve sur une crête au sud-ouest de la ville et sa construction remonte à l'année 1858. Le second est le Fort Bouscaren qui fut érigé à la même époque et servit longtemps d'hôpital militaire. Morand et Bouscaren sont des noms d'officiers français qui faisaient partie de l'armée impliquée dans la prise de la ville de Laghouat en 1852 et qui sont morts au combat. C'est le général Du Barail qui fut chargée de reconstruire la ville à l'issue des combats. C'est à ce moment-là que fut décidée l'érection des deux forts, un à l'est et l'autre à l'ouest, afin de faire de Laghouat une place forte permettant de poursuivre la progression vers le sud.
Il est bon de savoir qu'il existe une polémique à Laghouat autour du fort Bouscaren. Les visiteurs peuvent en entendre parler ou tout simplement constater celle-ci sur la pancarte située à l'entrée du monument. Ladite pancarte annonce le fort Tizegrarine (du nom de la montagne sur laquelle il se trouve) plutôt que Bouscaren faisant disparaître ainsi en partie la mémoire des combats qui furent menés par la population locale au 19ième siècle à cet endroit.

Zgag El Hadjaj

Zgag signifie « rue » et celle-ci, El Hadjaj, est véritablement, comme le disent eux-mêmes les habitants de Laghouat, « l'âme » de leur ville. Son nom complet peut se traduire par « rue des pèlerins ». De plus, les voyageurs qui la parcourent découvrent un lieu dont l'esthétique typique est absolument charmante. Les peintres ne s'y trompent pas qui sont nombreux à tenter d'en capter la lumière et les perspectives. Eugène Fromentin lui-même, célèbre peintre français du 19ième siècle, a immortalisé l'endroit dans une toile nommée « Une rue à El-Aghouat ». La Zgag El Hadjaj devrait être abordée par Bab El Oued et l'on préconise de remonter la rue silencieusement en prenant connaissance des noms des ruelles adjacentes. Chacune représente des événements particuliers qui s'y sont déroulés, des gens qui y ont vécu ou y ont travaillé. L'on croise ainsi la Zgag Lihoud, la rue des juifs, la Zgag Ec Charraka, la rue des tanneurs, la Zgag El Kabou, la rue des disparus, ou encore la Zgag Sabaa, la rue des sept morts. Une façon très agréable de traverser l'histoire de la ville.

Le musée communal

Le splendide édifice qui héberge le musée communal de Laghouat fut construit en 1900 et sa fonction initiale était d'être une mosquée. Il devint cathédrale en 1955, puis musée par la suite mais fut laissé à l'abandon durant les années 90. Finalement réouvert en 2004, le musée communal de Laghouat offre une mine d'informations sur la ville et la région. C'est un incontournable à visiter absolument lorsque l'on séjourne ici. Jumelé avec une association culturelle, le musée est un véritable trait d'union entre passé et présent. Du passé, l'on peut admirer, par exemple, au sein du secteur dédié à l'archéologie des objets dont certains sont vieux de 7 000 ans et qui tous proviennent de la cinquantaine de sites préhistoriques recensés dans la région. Du présent, l'on découvre de nouveaux créateurs, des artisans ainsi que des photographes. Le musée accueille ses visiteurs tous les jours de la semaine et il est possible d'y participer également à des « cafés littéraires ». Il n'existe cependant pas de programmation précise pour ces derniers et les sujets sont déterminés par les participants eux-mêmes lors des rencontres.

Gravures rupestres

Les lieux dans lesquels l'on peut admirer des gravures rupestres autour de Laghouat sont très nombreux. L'un des plus populaires est très certainement celui qui se trouve dans la commune de Sidi Makhlouf à une quarantaine de kilomètres au nord de Laghouat. Il s'agit du site d'El Hassbaya. Les scènes représentent ici les hommes dans les activités de leur vie quotidienne et principalement au cours des parties de chasse. L'on distingue de manière très précise les représentations d'éléphants et de chevaux. Un peu plus éloignée, mais également très intéressante, la station d'El Ghicha est située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Laghouat. L'on peut y admirer, entre autre merveilles, la gravure d'une mère éléphant en train de protéger son éléphanteau de l'attaque d'un lion. Cette image est celle qui a été retenue en 1986 par l'UNICEF pour illustrer la célébration de l'année de l'enfance qui avait lieu cette année-là. Une cinquantaine de sites similaires aux deux évoqués ici sont connus dans la région de Laghouat, mais de nombreuses zones demeurent inexplorés et renferment assurément d'autres trésors du même ordre.

Le ksar d'Aïn Madhi, le palais de Kourdane et la kouba de Sidi Ahmad Ammar Tijan

Laghouat est un point d'ancrage idéal pour aller visiter le ksar d'Aïn Madhi, le palais de Kourdane et la kouba de Sidi Ahmad Ammar Tijani. Rappelons ici qu'un ksar est un village fortifié d'architecture berbère. Celui d'Aïn Madhi se trouve à environ une heure de route à l'ouest de Laghouat et il est de toute beauté. Le palais de Kourdane se trouve juste à côté et sa visite constitue un temps fort des voyages dans la région. Ce somptueux palais est décoré de céramiques et possède un vaste jardin ainsi qu'un verger. Il fut bâti à la demande d'Aurélie Picard (1849 - 1933), aventurière française, à la suite de son mariage avec Sidi Ahmad Ammar Tijani. La kouba (édifice signalant la tombe d'un personnage important) de ce dernier se trouve dans le jardin du palais de Kourdane. Elle est construite « autour » d'un arbre dont le tronc sort par le toit. Il s'agit d'un Betoum encore appelé pistachier de l'Atlas qui fut à l'origine de la construction du palais à cet endroit puisque sa présence signalait alors qu'un point d'eau se trouvait à cet endroit. Présent au tout début de la merveilleuse aventure d'Aurélie Picard et de Sidi Ahmad Ammar Tijani, l'arbre en signale également la fin.

La gastronomie locale

Qui parle de gastronomie dans la région de Laghouat ne peut omettre de mentionner les fameuses truffes du désert. Leur nom scientifique est terfès et les mois durant lesquels elles sont le plus abondantes sont ceux de mars et d'avril. On les mange généralement accompagnées de dattes et d'une sauce sucrée-salée en même temps qu'un bon couscous. Le traditionnel thé est dégusté simultanément. Les truffes du désert en plus d'être délicieuses sont également de très bonnes sources de protéines et d'anti-oxydants. Bon appétit à toutes et à tous !

La palmeraie

Laghouat sans sa palmeraie ne serait pas tout à fait Laghouat. Il reste cependant peu de choses aujourd'hui de la splendeur passée de l'endroit, mais l'on peut toutefois toujours entendre le vent dans les feuilles des palmiers et voir l'ombre de ceux-ci se découper sur le sol sec et poussiéreux en apportant une fraicheur bienfaisante. Cette magie est toujours bien palpable dans la ville bien que la palmeraie ait été détruite en grande partie afin de céder la place à diverses constructions. Les anciens du village se souviennent encore des récoltes de dattes à la palmeraie. Les écouter est un moment précieux à vivre absolument lorsque l'on séjourne à Laghouat.

Abdallah Benkriou

« Je me sens réconforté en compagnie de l'astre de la nuit, je retrouve en elle certains traits qui satisfont mon esprit. O chers compagnons, j'ai une amie qui lui ressemble. Le plaisir que j'ai à la contempler rend douce mes veillées. Je passe des nuits entières à suivre ses positions dans le ciel et ne m'en sépare qu'au dernier appel à la prière de l'aube. Je crains que quelque nuage le voile; mon âme se trouble lorsque sa clarté disparaît. » Ces mot sont ceux du grand poète algérien Abdallah Benkriou natif de Laghouat. Le centre culturel de la ville porte son nom.

Le cratère de Maâdna

Non loin de Laghouat vers le sud-est se trouve le cratère de Maâdna qui attire tout autant les voyageurs que les scientifiques. Il semblerait que ce cratère ait été formé il y a de cela trois millions d'années suite à la chute d'une météorite à cet endroit. Ladite météorite, selon les calculs des experts, devaient peser deux tonnes environ. C'est en 1928 que fut découvert le cratère par un chercheur français. Malgré les nombreuses années écoulées depuis ce jour, le cratère de Maâdna n'a toujours pas livré tous ses secrets !

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Chiffres

Code pays :
DZ
Code postal :
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Latitude :
33.80830
Longitude :
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Zone horaire :
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Fuseau horaire :
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Heure d'été :
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En avion

L'aéroport le plus proche de Laghouat est celui de la ville de Ghardaïa qui se nomme Noumérat - Moufdi Zakaria.

Site internet de l'aéroport de Ghardaïa : http://www.egsa-alger.dz/index.php?option=com_content&view=article&id=33&Itemid=39 (l'aéroport de Ghardaïa ne possède pas de site internet qui lui soit exclusivement dédié)

En voiture
Depuis Ghardaïa, il reste un peu plus de deux cents kilomètres à parcourir pour se rendre à Laghouat. La N1 permet d'effectuer ce trajet en deux heures et trente minutes environ.

En train
Il n'existe pas pour le moment de lignes de chemin de fer à destination de Laghouat. La plupart des trains algériens sont principalement concentrés au nord du pays.

En autobus
De la même manière que pour les trains, les autobus ne sont présents que dans le nord du territoire algérien.

En taxi
Celles et ceux qui ne souhaitent pas conduire en Algérie peuvent effectuer le trajet entre l'aéroport et leur destination finale en faisant appel à l'un des taxis collectifs de la région. Ceux-ci sont le plus souvent stationnés à proximité des autres taxis. Leurs tarifs sont beaucoup moins chers que les taxis privés, mais il est nécessaire d'attendre que le véhicule soit plein (6 personnes généralement).

Les transports de Laghouat

Autre transport
Laghouat ~7 km